Des Loups De Normandie

Des Loups De Normandie Berger Blanc Suisse

Berger Blanc Suisse

*Dysplasie / hanches et coudes * Panostéite/ boiterie de croissance

TOUS nos reproducteurs sont testés, conformément au Club de race, hanches et coudes, et sont sains.

Les copies des tests de santé des parents de vos chiots vous seront remises avec le certificat de vente, mais sont évidemment consultables sur simple demande.



Toutefois, malgré une sélection rigoureuse, et devant l'ampleur génétique des lignées, aucun éleveur ne peut garantir à 100% la santé future de ses chiots ; d'autant que l'activité durant la croissance peut également s'avérer déterminante.





Ce qu’il faut savoir:



Les boiteries chez le jeune berger blanc peuvent survenir. Bien souvent, c’est ce qu’on appelle des boiteries de croissance (panostéite). Elles sont dues à une croissance trop rapide et concernent souvent les membres antérieurs. Le chien boite par intermittence.

Plus d'infos ici : https://www.fregis.com/infos-sante/panosteite-eosinophilique-enostose-chez-chien/



Si votre jeune chien boite, pas de panique, il peut s’agir d’une simple panosteite, mais si les boiteries persistent, il faudra consulter pour être certain de ne pas passer à côté d’une pathologie plus grave.



La dysplasie, elle, peut se détecter UNIQUEMENT avec des radios. On commence par un examen clinique où le vétérinaire va manipuler les coudes du chien. Il fera ensuite une radio pour confirmer ou non ses doutes.

Un bon ostéopathe saura également bien vous orienter en cas de doute, il saura en cas de boiterie déterminer d’ou provient la douleur.

Et surtout n’hésitez pas à nous contacter, nous pourrons vous orienter vers un spécialiste.





Comment le vétérinaire peut-il dépister une dysplasie chez un chien:

 

La manoeuvre d'Ortolani permet d'établir un premier diagnostic de dysplasie chez le chien. Il s'agit de coucher l'animal sur le côté, de saisir le genou du chien (que l'on nomme grasset) à pleine main, et d'exercer une pression en direction de la colonne vertébrale sur la cuisse. Celle-ci doit rester collée au corps. La cuisse est ainsi mise en abduction et, si la hanche est dysplasique, on peut entendre un claquement produit par la tête du fémur entrant et sortant de l'acétabulum.

 

Cependant, seul un examen radiographique effectué selon un protocole très pointu et à l'aide d'un matériel sophistiqué, chez un vétérinaire habilité, permet de détecter de manière fiable si le chien est atteint ou non de dysplasie coxo-fémorale, et à quel stade. D'ailleurs, cette radiographie est imposée par le club de race, qui s'engage dans une politique d'éradication de la maladie.

 

À moins de signes évidents de la maladie et de douleurs visibles, l'examen n'est pas effectué avant 12/18 mois, car il faut attendre impérativement que le chien ait fini de grandir. En effet, la mesure de l'angle de Norberg, qui permet de déterminer si le chien est dysplasique, n'a aucune valeur si le chien n'a pas fini sa croissance. C'est également primordial au vu du protocole lié à la radiographie : le chien est anesthésié, installé sur le dos, les pattes attachées et mises en hyper extension.

 

Pour que la radiographie soit efficace, les fémurs doivent être parfaitement parallèles entre eux et au grand axe du bassin. Les rotules doivent être au zénith, de manière à être visibles sur la radio. Cela n'est possible qu'en étirant le chien. Deux vétérinaires sont requis : chacun tire avec force de son côté, tout en effectuant un mouvement de rotation sur les fémurs de 15° environ, de façon à ce que les rotules soient au zénith.

Comment dépister une dysplasie chez un chien

 
Pour pouvoir obtenir ce positionnement peu naturel pour un quadrupède, la majorité des vétérinaires trouve plus confortable d'anesthésier ou de sédater le chien. Cela comporte non seulement le risque inhérent à toute anesthésie, mais modifie également le tonus musculaire de l'animal. Ajouté à la laxité ligamentaire propre aux jeunes chiens, cela peut, dans les cas où il n'y a pas de lésions, donner une radio qui n'a pas la moindre signification. On peut donc tester les chiots à partir de 4 ou 5 mois, mais les résultats ne sont pas fiables.

 

Pour cette raison, l'Orthopedic Foundation for Animals (OFA) n'accepte pas de lire une radio avant les deux ans révolus du chien. En France, le lecteur officiel n'interprètera une radio que si elle a été effectuée après l'âge d'un an. En outre, chez les mâles, dont le développement n'est pas achevé avant l'âge de trois ans, la radio de la hanche peut être meilleure à deux ans. Elle est, en tout cas, plus explicite à cet âge-là.

 

Il est donc primordial d'attendre la fin de la croissance du chiot avant l'examen de dépistage de la dysplasie de la hanche, d'autant plus que de telles manipulations peuvent provoquer une luxation artificielle de la hanche si l'animal est encore en train de grandir.

 

Enfin, avant d'être envoyée au club de race concerné, la radio est obligatoirement identifiée par un marquage indélébile sur le film lui-même par le vétérinaire radiologue, et sous sa responsabilité, après lecture directe du tatouage ou de la puce électronique du chien. Il doit y être indiqué le nom et la race du chien, son numéro d'identification, sa date de naissance, la date de l'examen, le côté examiné ainsi que le nom du vétérinaire ayant pratiqué l'examen. Cela permet d'éviter que la radio ne soit falsifiée.



En ce qui concerne les coudes, les radios pourront déterminer si une des 4 affections dysplasiques est présente :



– l’ostéochondrite dissécante,

– la non-union du processus anconé,

– la fragmentation du processus coronoïde,

– l’incongruence du coude.

Et ensuite, éventuellement en évaluer le stade : 1, 2, ou 3



Avant de vous parler d’opération, il doit être en mesure de vous expliquer à quel stade votre chien est atteint, et de quelle affection il souffre, car l’acte chirurgical ne sera pas le même s’il s’agit d’opérer une non union du processus anconé ou une fragmentation du processus coronoïde. Sachez aussi que toutes ne s’opèrent pas, et que la convalescence est plus ou moins longue suivant les affections. L’âge du chien et la fin de croissance sont aussi à prendre en compte. Le vétérinaire doit également être en mesure de vous expliquer la progression et les risques d’une dysplasie.

Vous aurez donc compris qu’il faut être très vigilant et préférer demander un second avis médical si le vétérinaire n’est pas passé par toutes les étapes décrites ci-dessus





Sources :

chien.com

commechiensetloups.fr

fregis.com